Comment devenir un consommateur responsable ?

Chaque français possède en moyenne chez lui près de 2,5 tonnes d’objets. En effet, quant un français veut s’équiper en objets, c’est comme s’il faisait 6 allers-retours Paris-New-York en avion ! Et cela émet beaucoup trop de CO2. Alors comment devenir un consommateur plus responsable ? 

Pour commencer, plutôt que de jeter un objet défectueux à la première panne et en racheter un nouveau, il est possible d’aller dans des ateliers où des spécialistes s’attellent à réparer les anciens objets. En moyenne, ces spécialistes nous permettent de réparer 50% des objets que l’on ramène, de manière très simples, et surtout, à moindre coût. Ce qui est assez incroyable, c’est que dès l’instant où l’on répare nos objets, on devient acteur de sa propre consommation, en allant à l’encontre du projet des grands industriels, qui nous poussent toujours à acheter plus, et à se procurer des produits offrant des durées de vie aussi courtes que possible. Ainsi, il est possible d’allonger la durée de vie de ces produits, et devenir un véritable consom’acteur. De plus, si certains objets défectueux nous semblent irréparables, une rapide réparation peut souvent suffire à prolonger leur durée de vie de plusieurs années supplémentaires. Selon les spécialistes, entre 30 à 40% des objets rapportés par les consommateurs sont en fait simplement sujets à des câbles mal branchés, débranchés ou à de banales réparations. Inutile donc de jeter un objet à la moindre petite panne. Un four pèse environ 20kg, ce sont donc 20kg de matière qui devraient être jetés, soit plus de 100, 200 parfois 300kg de matériaux extraits pour produire tous les composants électroniques, la tôle, les déplacements etc, pour parfois un simple mauvais branchement ou une résistance à remplacer. Des centaines de kilos de CO2 sont produits pour chacun des objets que l’on possède chez nous. Il est donc essentiel de prolonger leur durée de vie aussi longtemps que possible. Ainsi, quelques minutes der réparation peuvent suffire pour prolonger la durée de vie d’un appareil de manière considérable, mais aussi pour économiser plusieurs centaines d’euros, et autant de kilos de CO2 en moins dans l’atmosphère. 

Si toutefois un appareil n’est pas réparable, ou nécessite une pièce très précise, il reste toujours l’occasion. L’interêt des boutiques d’occasion est qu’elles constituent un regroupement de centaines d’objets qui auraient dû terminer leur vie à la poubelle mais qui ont été remis en état et sont maintenant revendus pour quelques euros afin d’avoir une nouvelle vie et satisfaire de nouveaux consommateurs. Ainsi, plus besoin d’en produire de nouveaux. Et en plus du volet écologique évident, il y a une véritable dimension sociale puisque ces boutiques permettent d’employer des personnes souvent au chômage depuis longtemps. Un simple pot de fleur nécessiterait des milliers de kilomètres de transport, alors qu’il s’en trouve par dizaine dans les boutiques d’occasion en France, et à moindre coût.

Aussi, afin d’éviter les achats compulsifs, la méthode BISOU est imparable. Avant chaque achat, il faut ainsi se demander si l’on en a vraiment Besoin Immédiatement, si l’on a pas déjà un objet Semblable chez soi, quelle est l’Origine de ce produit, et s’il est vraiment Utile. 

Quelles astuces pour devenir écolo au quotidien ?

Comment renouveler sa garde robe en faisant des économies ?